Yvon Le Caro

29 octobre 2011

Réseaux

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La recherche scientifique ne se fait plus en solitaire, dit-on… Rien ne prouve pourtant que la recherche isolée soit toujours mauvaise, mais tout indique l’intérêt de co-construire des objets, des méthodes et des analyses  scientifiques de manière collective. Après 10 années de recherche doctorale plutôt personnelle, j’ai donc fait le choix de participer à des collectifs.

Il existe des réseaux directement opérationnels, on y cherche et on y trouve, on y publie ensemble (même lorsque les projets sont financièrement clos) :

  • Equipe de recherche du projet CymBreizh* (aller à la page) ;
  • Equipe de recherche du projet Littécriture* (aller à la page) ;
  • Equipe de recherche du projet Dytefort* (aller à la page) ;
  • Equipe de recherche du projet VDBJ* (aller à la page) ;
  • Equipe de recherche du projet Magie* (aller à la page).

D’autres réseaux ont davantage pour objectif de fédérer les personnes (chercheurs mais aussi “acteurs” socio-économiques) en vue de construire la recherche de demain, par exemple de pouvoir répondre efficacement à des appels d’offre :

  • Réseau des ruralistes de l’UMR ESO (co-animateur) ;
  • Commission de géographie rurale du Comité national français de géographie (membre) ;
  • Histoire et sociétés rurales (HSR*, Caen) : membre ;
  • Comité national français de géographie (membre) ;
  • Liste de diffusion Sportsnature animée par le Ministre des sports (échanges autour des sports de pleine nature) ;
  • PEKEA* (Political and ethical knowledge on economic activities) : ancien membre ;
  • Association française pour le développement de la géographie (AFDG) : ancien membre ;
  • Association des ruralistes français (membre jusqu’à sa disparition) ;

Dans cet esprit, depuis 2013, je coordonne une initiative portée par divers laboratoires réunis à la MSHB* pour imaginer comment fédérer les recherches menées sur les campagnes dans l’Ouest de la France. C’est le “Séminaire transversal Campagnes” (voir le programme de la première édition 2013-2014).

J’ai contribué, tant sur le plan scientifique que sur le plan de l’organisation, au colloque “Les campagnes, espaces d’innovation dans un monde urbain”. L’idée de ce colloque est née en 2011 en Allemagne lorsque Valérie Jousseaume (une collègue d’ESO-Nantes) et moi avons proposé un colloque multilatéral pour “rendre la pareille” à nos collègues espagnols qui nous avaient reçus à Baeza en 2007, à nos collègues britanniques qui nous avaient reçus à Colchester en 2010 et aux collègues allemands qui nous recevaient à Münster. Il s’est tenu à Nantes du 2 au 6 juin 2014 et c’est de facto le premier colloque européen de géographie rurale ! Coorganisé par l’UMR ESO* et 5 commissions nationales de géographie rurale, il a réuni 82 personnes qui ont présenté 69 communications produites par 122 auteur-e-s. L’appel à communication (en 5 langues), le programme détaillé et les résumés étaient sur un site dédié hélas supprimé depuis par l’Université de Nantes… Je vous remets ici le programme.

Les réseaux ce sont aussi les relations plus ou moins officielles que j’entretiens avec d’autres établissements universitaires dans le monde. En voici quelques uns.

  • En 2021, dans le cadre du projet CymBreizh*, je suis allé visiter Aberystwyth, jolie ville et belle université !
  • Evénement inattendu, en mai 2015, la visite du Pr Alberto Giordano, directeur du département de géographie de la Texas State University (plus d’info sur leur site) nous a introduit aux thématiques de recherche de ses collègues. J’ai pris contact avec Colleen Myles, qui travaille comme moi sur les relations ville-campagne et urbain-rural, pour construire une collaboration scientifique. Et sur un plan plus général, j’ai demandé et obtenu des fonds du Service des relations internationales pour rendre la visite au Texas fin novembre 2015, première fois que je franchissais l’Atlantique ! J’y suis revenu en 2017 dans le cadre d’un financement Erasmus+ et Colleen est venue deux fois en Bretagne depuis.
  • En 2014, le Politecnico di Torino m’a invité à venir avec 6 étudiants pour un workshop Erasmus (voir la page Agriculture urbaine)
  • Depuis 1999, je vais à l’Université d’Exeter tous les 10 ans, pour y rencontrer des collègues, écumer la bibliothèque et faire “du terrain”. Le prochain voyage était prévu en 2019 mais un peu retard et le Covid19 ont retardé la chose !

Je participe aussi à des institutions qui évaluent les chercheurs, leurs publications, leurs projets ou leurs laboratoires :

  • Comité éditorial des PUR* (membre de 2006 à 2014)
  • Comité de suivi du programme PSDR* GO (Pour et sur le développement régional - Grand Ouest) (membre) ;
  • Conseil national des université (CNU), 23e section “Géographie” (membre élu de 2009 à 2013) ;
  • AERES* puis HCERES* (membre du comité de visite du CERAMAC* à Clermont-Ferrand en 2011, au titre de membre du CNU*, et du comité de visite de GEODE* à Toulouse en 2014)

Dans certains cas, ces évaluations sont totalement individuelles et confidentielles si bien que parler de réseaux est hasardeux, mais je les cite tout de même ici :

  • ANR* (expertise de projets en 2011, 2012, 2021) ;
  • Fonds de la recherche scientifique (FRS-FNRS) de la Fédération Wallonie Bruxelles de Belgique (un projet en 2017) ;
  • Revues Norois, Land use policy, etc. (expertises d’articles scientifiques) ;
  • Comité d’orientation scientifique et technique des Haras nationaux (expertise et suivi d’un projet de recherche).

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