Yvon Le Caro

1 juin 2016

Master Dysater

Classé dans : Non classé — admin @ 22:44

En septembre 2015, à la demande de Vincent Gouëset qui souhaitait passer la main, j’ai pris la responsabilité de la spécialité Dyater*, qui est devenue le parcours Dysater* à la rentrée 2017. C’est un parcours à finalité recherche au sein de la mention « Urbanisme & aménagement » qui en comprend quatre (voir les pages dédiées sur le site de l’université Rennes2). Dysater, cela veut dire « DYnamiques Sociales et Aménagement des TERritoires ».

Quand j’ai créé cette page, elle était destinée en priorité aux étudiant-e-s qui voulaient en savoir plus sur ce master. Depuis la rentrée 2022 mon successeur Antonin Margier a fait évoluer le master qui s’appelle désormais le parcours Rives*. De ce fait tout ce qui suit est désormais une archive pour l’Histoire !!

Je vous propose ci-après :

  • une synthèse de ce que l’on peut attendre de la formation ;
  • un lien vers les activités de l’asso LMaDy ;
  • un rappel des procédures pour s’inscrire en M1 et en M2 ;
  • un aperçu de mon rôle dans ce master ;
  • un point sur les principaux changements entre le master Dyater et le master Dysater en 2017…

Le master Dysater en résumé

Au-delà des cours, des TD et des mémoires qui sont proposés du S7 au S10 (voir la plaquette), on peut dire que le master Dysater est une formation avec un pied dans l’urbanisme (le tronc commun et une partie des cours « recherche », le workshop de l’IAUR*, la possibilité de deux stages, certains thèmes de mémoire) et un autre dans la recherche (nombreux cours de spécialité directement reliés aux recherches des enseignant-e-s-chercheur-e-s, mises en situation de recherche dans le cadre des TD, mémoires, “cours au choix inter-sites” et “séminaire partagé” du S9, etc.). C’est donc une formation qui prépare aux carrières d’études et d’animation en géographie humaine, urbanisme et aménagement, avec en prime une préparation sérieuse à la démarche du doctorat en géographie & aménagement et plus largement en SHS*. Le référentiel de compétences permet d’avoir un aperçu plus précis des objectifs visés par la formation.

Note pour les étudiant-e-s en biologie-écologie, en agronomie, en paysage, en architecture, en génie civil, en droit, etc. qui candidatent au master Dysater* :
la commission pédagogique peut, en fonction d’éléments qualitatifs de votre dossier, vous ouvrir les portes du master Dysater* mais il faut que vous soyez conscient-e-s que vous changez alors radicalement de monde : les cours et les attendus du master Dysater* sont clairement situés en SHS* et vos compétences acquises ne vous serviront que marginalement. Par contre le caractère complémentaire de votre ancienne formation et du master peuvent produire un enrichissement pour vous et pour le groupe. Le M2 Dysater peut ainsi être reconnu comme spécialisation de fin d’études par certaines écoles d’ingénieur.

Seconde caractéristique, le master Dysater est assez « plastique » c’est-à-dire que chaque étudiant-e peut le personnaliser : choix de la thématique de recherche en M1 comme en M2, possibilité de réaliser un stage en M2 dès le mois de février, en parallèle de – et en lien avec - la rédaction du mémoire, internationalisation (semestre en mobilité au S8, possibilité de stage et mémoire à l’étranger au S10, par exemple à Texas State University)… Cette souplesse est renforcée par une offre de cours au choix aux trois premiers semestres. Contrairement à ce que certain-e-s peuvent croire, le master recherche n’est donc pas exclusivement destiné à former des chercheur-e-s : avec un stage de 6 mois en entreprise ou organisme et un mémoire dédié à un questionnement scientifique appliqué, il est tout à fait possible d’accéder à des postes assez techniques dans des organismes du secteur de l’aménagement.

Enfin le master Dysater est constitué de petites promotions (à la rentrée 2017 les étudiant-e-s étaient 13 en M1 et 25 en M2) avec une grande diversité de parcours antérieurs, de nationalités et de thématiques de recherche (voir par exemple le tableau de ces projets de recherche pour l’année 2015-16, 2016-17 et 2017-18). C’est de ce fait un véritable creuset où chacun peut forger sa personnalité et son avenir. Ces effectifs raisonnables permettent aussi d’expérimenter, comme par exemple lorsque les étudiant-e-s de M2 construisent des séminaires scientifiques (voir des exemples à la page formation initiale) ou participent à une séminaire résidentiel dans un gîte rural en Mayenne avec des étudiant-e-s d’autres parcours recherche, expérience que j’ai reconduite à trois reprises depuis janvier 2016 (”Séminaire partagé des masters recherches d’ESO”), et qui s’est poursuivi ensuite aux Sables d’Olonne sous l’impulsion de mes collègues angevin-e-s et depuis 2022, au bénéfice du master Rives*, en Normandie sous l’impulsion de mes collègues caennais.

Dysater - Séminaire partagé janvier 2018 - Groupe

Les étudiant-e-s du M2 Dysater avec d'autres au séminaire partagé de janvier 2018

Les Lucioles du master Dysater (LMaDy)

Les étudiant-e-s et les ancien-ne-s étudiant-e-s (alumni) des masters Dysater, Dyater, DSS et ESO partagent des infos et des activités grâce à leur association LMaDy. Parmi les actions réalisées, une contribution originale à la “Nuit de la Géographie” le 6 avril 2018, avec deux explorations de la ville de Rennes au regard des sans-abris et des personnes handicapées. L’association a disparu en 2022 avec le master Dysater.

Pour s’inscrire en master 1 Dysater

La procédure dépend de votre situation :

  • Si vous venez d’une formation de Rennes2 (y compris redoublement du M1 Dysater), d’une autre université française ou bien d’une université étrangère d’un pays qui ne relève pas de Campus France, vous devez candidater via la procédure e-candidat, ouverte fin avril début mai (dates exactes sur le site de l’université). Selon votre parcours antérieur et la qualité de votre dossier, vous serez admis-e en liste principale ou en liste complémentaire (liste d’attente) par la commission pédagogique.
  • Si vous relevez de la procédure Campus France, il faut candidater auprès des ambassades de France des pays concernés avant le mois de janvier…

Pour s’inscrire en master 2 Dysater

L’accès au M2 Dysater est de droit pour les étudiant-e-s qui ont réussi leurs deux semestres de M1 Dysater (nouvelle règle applicable à la rentrée 2018). Les candidatures d’étudiant-e-s en capacité de s’intégrer et de réussir sont toutefois les bienvenues pour compléter et enrichir les profils de la promo. Ces candidatures extérieures au M1 Dysater sont soumises dans tous les cas à un examen par la commission pédagogique. Comme pour l’admission en M1, deux procédures co-existent :

  • Dans le cas général il faut candidater via l’application e-candidat puis y saisir les pièces justificatives de façon dématérialisée. Cela demande de bien préparer son dossier, de scanner certains documents, etc., afin de ne pas louper la date limite (voir le site de l’université).
  • Si vous relevez de la procédure Campus France, il faut candidater auprès des ambassades de France des pays concernés (avant janvier d’après mes infos mais le site n’est pas clair là-dessus !)…

Ma contribution au master Dysater

J’enseigne dans ce master, qui s’est d’abord appelé ESO, puis DSS, puis Dyater, depuis 2005, dans le cours « Ruralité / Urbanité » et quelques autres (voir la page formation initiale). Mais coordonner le parcours, depuis 2015, c’est une tout autre chose…

Mon rôle c’est d’être l’interlocuteur au quotidien, par mél ou de vive voix, pour les candidat-e-s au M1 comme au M2, pour les enseignant-e-s comme pour l’administration universitaire. Je participe ainsi aux commissions pédagogiques (avis sur les candidatures qui ne sont pas « de droit ») et aux jurys du master Urbanisme & aménagement. J’organise pour partie les emplois du temps en M2 (en M1 c’est le secrétariat de géographie car 75% des cours sont en tronc commun), ce qui est important pour que la formation se déroule correctement malgré les contraintes très diverses. Et je rencontre régulièrement les étudiant-e-s en “suivi de promo” afin d’échanger et d’améliorer tout ce qui peut l’être.

Et puis je peux contribuer à l’évolution de la formation, en coopération avec les collègues de l’équipe pédagogique (voir par exemple les modifications apportées au master Dyater* ci-dessous). Pour élargir cette réflexion aux mondes socio-professionnels, j’ai mis en place un Conseil de perfectionnement (voir dans le doc joint son rôle et sa composition).

Du master Dyater* au master Dysater*

Pour la période 2017-2022, le master Dysater* renforce les points forts du master Dyater* en instituant davantage la pluridisciplinarité (évolution de l’intitulé en introduisant le « s » de Dysater, et surtout parcours commun avec les sociologues en M2), en renforçant le lien avec la recherche au laboratoire ESO (unité d’enseignement ESO créée en M2), en confortant le parcours de recherche (mémoires en M1 porté à 6 ECTS*, introduction d’un séminaire partagé avec les autres étudiants-chercheurs de l’Ouest) ; le master Dysater est également plus flexible en diversifiant les fondamentaux en urbanisme pour mieux s’adapter en M1 à la diversité des profils antérieurs et en proposant un enseignement thématique au choix en M2. Enfin le volume horaire en M2 a été augmenté pour respecter le minimum de 200h de cours exigé par la loi depuis 2014 pour permettre la signature de conventions de stage.

Ce qui a changé à la rentrée 2017 en M1 :

  • Au lieu de comporter 5 « outils méthodologiques » et 8 « enseignements fondamentaux » obligatoires, le « tronc commun » de la mention Urbanisme et aménagement est désormais organisé en cours obligatoires et « au choix » : 4 outils méthodologiques obligatoires et un choix entre télétédection et enquêtes qualitatives ; 3 enseignements fondamentaux obligatoires et 6 autres à choisir parmi 18…
  • L’atelier professionnel est désormais institué, et il est partagé avec tous les autres étudiants de la mention.

Ce qui a changé à la rentrée 2017 en M2 :

  • Le workshop de l’IAUR* est intégré à la maquette dans le cadre du tronc commun.
  • Le tronc commun est lié à la mention Urbanisme et aménagement tandis que les deux UES* sont spécifiques au parcours Dysater et sont entièrement partagées avec les étudiants du parcours Dysote* (mention « sociologie »).
  • L’UES « Aménagement et rapports sociaux » équilibre “géographie-aménagement” et “sociologie” (deux cours de chaque) et intègre la préparation, par les étudiant-e-s, d’un séminaire scientifique sur le modèle des réalisations des années passées dans le cadre de mon cours (dorénavant chacun-e des quatre enseignant-e-s de cette UE pourra s’investir dans ce projet, selon sa disponibilité ou les opportunités du moment).

Enfin et c’est très important pour conforter la dimension scientifique du parcours, une UES « Espaces et sociétés » a été créée dans le cadre de la réflexion que j’ai pilotée à l’échelle des 5 villes de l’UMR ESO, comportant trois nouveautés :

  • Un “séminaire partagé” de tou-te-s les étudiant-e-s d’ESO intéressé-e-s par la recherche (préparation au mémoire et construction de réseaux);
  • Un ensemble de “cours au choix inter-sites” parmi lesquels chaque étudiant-e devra choisir celui qu’il souhaite suivre, en se déplaçant une semaine dans la ville où il a lieu ; depuis la rentrée 2018 ces cours sont au nombre de 5.
  • Un cours réunissant les étudiants des masters recherche liés à ESO sur la place de Rennes sur des questions épistémologiques en géographie et sociologie.

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