Yvon Le Caro

Après deux mandats au Comité technique paritaire, devenu ensuite Comité technique, j’ai été de 2015 à 2019 élu suppléant puis titulaire au CHSCT* de l’université Rennes 2. Cela m’a permis de contribuer à améliorer certaines situations.

Les missions d’un Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail évoluent en 2022 car il devient le Comité social d’administration d’établissement (CSAE). Ce qui suis est donc désormais le reflet d’une situation passée.

Parmi les thèmes abordés durant mes mandats, j’en ai relevé quelques uns ci-dessous :

• Modalités de prise en charge : nous avons élaboré une plaquette donnant tous les contacts pour ne pas laisser les situations difficiles sans solution : “l’essentiel c’est d’en parler”…
• Préparation du schéma directeur « handicap » de l’université Rennes 2.
• Harcèlement sexuel : soutien à l’action de sensibilisation menée par une commission partagée avec l’université de Rennes 1 ; accompagnement du processus administratif de réception des plaintes, d’enquête et de sanctions disciplinaires.
• Accompagnement des modifications structurelles dans les composantes de l’université (réorganisation de services, fusion ou éclatement d’équipes de recherche, etc.).
• Bien-être et souffrance au travail : mise en place d’une enquête systématique auprès de tous les personnels, permettant de renforcer les approches préventives et qui fera peut-être émerger certains problèmes encore plus ou moins tabou.

Ce qui me paraît fondamental dans cette mission, c’est de pouvoir aborder toutes sorte de sujets qui génèrent potentiellement de la souffrance dans une enceinte confidentielle dont les différents partenaires travaillent en confiance (élu-e-s venant de divers syndicats, vice-présidente à la qualité de la vie, conseillère de prévention, cadres administratifs, médecin du travail, assistante sociale). J’apprécie tout particulièrement la qualité du dialogue intersyndical et l’attitude ouverte de la direction sur ces questions sensibles de conditions de travail.

En lien avec ma participation au CHSCT*, j’ai représenté les enseignants et chercheurs ayant une reconnaissance de travailleur-e handicapé-e au sein de la commission d’aménagement des postes de travail, qui veille à permettre, chaque fois que possible, de maintenir en poste des personnes qui ne peuvent exercer dans des conditions de droit commun (allègement de service, modalités alternatives d’enseignement, etc.). Ces situations sont forcément complexes et touchantes et l’établissement fait son possible pour accompagner au mieux les personnels concernés, en s’appuyant sur une discussion ouverte (mais confidentielle) entre des personnes qui ont des points de vue différents (chef de service, médecin du travail, syndicaliste, DRH, assistante sociale, etc.).