Yvon Le Caro

21 mai 2015

Doctorant-e-s

Classé dans : Non classé — admin @ 23:53

L’encadrement de doctorants et doctorantes et la participation aux activités collectives organisées pour les accompagner m’intéressent beaucoup et ont pris progressivement davantage de place dans mon travail.

La première opportunité d’encadrement doctoral m’a été offerte par Raymonde Séchet, lorsqu’elle m’a proposé de co-diriger avec elle la thèse de Nicolas Cahagne. Ce dernier a soutenu le le 11 décembre 2015 à l’université Rennes 2 sous le titre “La ruralité au comptoir. Une géographie sociale et culturelle des cafés ruraux bretons“. Le jury était composé de Raymonde Séchet et moi-même, en tant que co-directeurs, et de Claire Delfosse, professeure à l’Université Lyon 2, rapporteure, Jean Soumagne, professeur émérite à l’Université d’Angers, rapporteur, Anne-Marie Granié, professeure émérite à l’Ecole Nationale de Formation Agronomique, examinatrice, et Nathalie Lemarchand, professeure à l’Université Paris 8, présidente du jury.

Pour lire la thèse cliquer ici

C’est une belle thèse, très fine, qui permet de mieux comprendre ce qui se joue aujourd’hui dans les cafés ruraux. Pour avoir un aperçu du projet de recherche, vous pouvez lire le texte de cadrage scientifique que nous avons publié dans la revue du labo, intitulé “Le bar rural en Bretagne : du lieu d’alcoolisation au lieu de sociabilités”.

J’ai ensuite accueilli au département de géographie pour son Master 2 une étudiante chilienne venant d’un master Erasmus mundus de l’Agrocampus-Ouest, Paula Nahmías et co-dirigé avec Emmanuelle Hellier sa thèse sur “l’habiter et la gouvernance métropolitaine interrogés par l’agriculture urbaine”. Nous avons publiés ensemble un article visant à définir l’agriculture urbaine. Sa thèse soutenue en janvier 2017 est un remarquable travail sur l’engagement des habitants dans leurs activités “polytopiques” sur diverses formes de jardinage urbain… Le jury était composé de Emmanuelle Hellier et moi-même, en tant que co-directeurs, et de Monique Poulot, professeure de géographie à l’université Paris Ouest-Nanterre, présidente du jury, Christophe Toussaint Soulard, Ingénieur de recherche HDR à l’INRA Montpellier, rapporteur, Joëlle Salomon-Cavin, Maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne, rapporteur ainsi que de Geneviève Pierre, Professeure de géographie à l’Université d’Orléans, examinatrice.

Vous trouverez aussi à la page “agriculture urbaine” deux autres thèses sur ce thème pour lesquelles j’ai simplement fait partie du “comité de thèse” : Cyril Mumenthaler à Lausanne et Myriam Le Guen à Versailles. Sur d’autres thématiques, j’ai également eu la chance de participer aux comités de thèse de :

  • Michel Pech qui a soutenu en 2016 à l’Université du Mans une thèse de géographie sociale et régionale intitulée 25 ans de politiques agroenvironnementales : vers une territorialisation de la politique agricole ?” (lien vers sa thèse) ;
  • Amélie Fontaine qui a démarré une thèse en architecture et paysage intitulée “L’agriculture en territoires habités : matrice et conflits. Construire des outils de cohabitation”, codirigée co-dirigée par Denis Delbaere et Bénédicte Grosjean et préparée au LACTH, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille (ENSAPL), mais qui a dû abandonner malgré la qualité de son travail ;
  • Pierre-Emmanuel Jasnot qui a soutenu en 2019 sa thèse de géographie intitulée “Les transitions agro-écologiques en Île-de-France : acteurs et processus”, co-dirigée par Richard Raymond et Laurent Simon à l’UMR CNRS 7533 Ladyss de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (lien vers sa thèse).

En 2016, la réglementation a introduit, en lieu et place des comités de thèse (plutôt des espaces de discussion scientifique) un “comité de suivi individuel” (CSI*) qui vise davantage l’accompagnement des doctorant-e-s en termes de ressources humaines (environnement de travail, avis sur la prolongation du doctorat au-delà de la 3e année). Dans ce nouveau cadre j’accompagne la thèse de Sawrou Mbengue (“Quelle est l’emprise du religieux dans une ville « mondialisée » ? Le cas de Mbour au Sénégal”) préparée à ESO-Rennes* sous la direction d’Anne Ouallet.

J’ai aussi eu l’honneur d’être invité comme membre du jury (examinateur) à deux soutenances passionnantes, celle de Camille Hochedez en 2012 à l’Ecole nationale supérieure de Lyon (lien vers sa thèse de géographie intitulée “Réseaux alternatifs de commercialisation des produits issus de l’agriculture biologique et développement durable : l’exemple de la région de Stockholm (Suède)”) et celle de Jules Hermelin en 2021 à l’EHESS (sa thèse d’anthropologie intitulée “La fuite en avant des troupeaux humains-bovins. Une anthropologie de la libéralisation du secteur laitier en Finistère (2014-2020)” n’est pas disponible en ligne).

Depuis que je co-dirige le laboratoire ESO*, le suivi des activités doctorales du laboratoire (plus de 120 doctorant-e-s sur les cinq sites) fait partie de mes attributions. Je soutiens donc les élu-e-s doctorant-e-s au conseil d’unité qui proposent régulièrement des enquêtes, des ateliers et des séminaires à l’échelle de l’UMR ESO*.

Enfin vous trouverez ici le texte d’une intervention donnée au séminaire transversal des écoles doctorales SHS* et ALL* le 21 mai 2015. Elle est intitulée “Logiques disciplinaires et savoirs d’expérience : démarches en géographie humaine” et s’appuie sur divers exemples dans mes propres pratiques de chercheur.

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